Voici un roman épistolaire très attachant qui nous décrit avec beaucoup de vie l'époque où des artistes avant-gardistes comme Paul Gauguin ou Vincent Van Gogh ont révolutionné le monde artistique.
1888, Hugo Boch, héritier d'une riche famille belge, décide d'aller passer quelques mois à Pont-Aven en Bretagne, dans une pension de famille, avec une bande d'artistes précurseurs à la créativité débordante, afin de se spécialiser dans un art tout nouveau : la photographie. Commence une période foisonnante pour le jeune homme, qu'il décrira dans ses nombreuses lettres à sa cousine, Hazel, qui étudie la peinture à Paris, et à son meilleur ami, Tobias, inscrit aux Beaux-Arts à Bruxelles.
Anne Percin nous plonge littéralement dans cette époque d'effervescence artistique, entre la Bretagne, Montmartre et Bruxelles, et nous donne à réfléchir sur les codes dans l'Art et sur l'art de les bouleverser... Elle parvient à lier avec beaucoup d'habileté la réalité historique et la fiction, en mêlant intimement les destins de grands peintres et de personnages de fiction.
Un roman à la lecture très agréable, fluide. Passionnant !
Delphine
Rentrée littéraire - août 2016